AlpOSS 2024

Archives de la première édition de cet événement de la capitale des Alpes

Programme

Matin

Pour la première fois le ministère de l’Éducation nationale intègre les communs numériques dans sa stratégie et la volonté affichée de les soutenir et de les développer. Pourquoi et comment ? Quels sont les enjeux et les défis rencontrés ?

Une intervention d’Alexis Kauffmann, fondateur de Framasoft et chef de projet logiciels et ressources éducatives libres à la Direction du numérique pour l’éducation du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Enseigner l’OSS à l’Université : pourquoi et comment L’Open Source est aujourd’hui majeur pour les étudiants et pour la société en général. Comment accompagner au mieux les étudiants dans cette prise de conscience et dans cette démarche technique et sociétale ? Il s’agit non seulement de favoriser l’usage d’outils et de solutions Open Source, mais également et surtout de familiariser les étudiants en informatique avec les techniques de développement et de contribution dans un contexte Open Source. La présentation portera sur la mise en place d’un nouveau cours sur ces aspects à l’Université Grenoble Alpes (UGA), pour les étudiants de la formation Master 2 Génie Informatique de l’UFR IM2AG. Fabienne Boyer, Maître de Conférences à l’UGA, présentera le contexte pédagogique associé à ce cours. Mickael Istria et Aurélien Pupier, ingénieurs chez Red Hat, présenteront leur démarche pédagogique dans la mise en oeuvre de ce nouveau cours.

Fabienne boyer, UGA, & Aurélien Pupier, Red Hat

HPE a développé une solution d’apprentissage pour aider ses équipes techniques, comme celles de ses partenaires à mieux maîtriser les API de ses produits et d’outils libres (Voir: https://developer.hpe.com/hackshack/). De façon à permettre à un futur ancien salarié HPE de continuer à contribuer au projet, nous avons décidé de le rendre complètement Open Source. Cette présentation expliquera comment passer d’un concept simple sur le papier au traitement réel (Validation par un OSRB, réarchitecture du code pour permettre de conserver une partie de données privée, automatisation, nettoyage du code, …). 

Frédéric Passeron, HPE & Bruno Cornec, Flossita

En courte introduction, une présentation d’Artelia (avec son origine il y a plus de 100 ans et une société précurseur dans la modélisation hydraulique. Le premier modèle numérique d’ingénierie aurait été construit par Sogreah, notre ancien nom).
La modélisation hydraulique en une diapo avec le passage d’une problématique physique à des équations mathématiques à résoudre -> besoin de moyens de calcul (HPC High Performance Computing)
Des exemples d’application pour montrer la diversité de nos interventions (avec des échelles de temps et d’espace très différentes, un ouvrage, une ville, un estuaire, une côte…)
Les outils/logiciels : pourquoi avons-nous fait le choix de l’open source. Exemple du logiciel open source Telemac pour lequel nous collaborons depuis plus de 25 ans (d’abord comme revendeur puis comme co-développeur suite au passage en libre). Voir opentelemac.org
D’autres exemples de collaborations autour de l’open source : le logiciel OpenFOAM pour lequel nous avons une thèse en cours, nous avons participer à l’organisation de de la conférence FOAM-U sur Grenoble en 2023… nous avons une chaire hydraulique du nom d’Oxalia. Le développement d’utilitaires autour des rendus de modélisation (QGIS, NIMPHS…)

Olivier Betrand, Artelia

Cette table ronde offre une plateforme d’échanges visant à approfondir la compréhension des différents points de vue et intérêts des acteurs impliqués, notamment les entreprises open source et les acteurs publics. L’objectif premier est donc d’amorcer un dialogue constructif en vue de présenter les différents modèles économiques choisis ainsi que leurs enjeux.

 

Les intervenants :

  • Pierre-Daniel Corbineau (Mairie de Gières)
  • Joël Proal (Conseil départemental)
  • Élisa Nectoux (Belledonne Communications)
  • Damien Accorsi (Algoo)
  • Cyril Zorman (Probesys

 

Modérateur : Pierre-Yves Gibello (OW2)

Vélo, accessibilité, développement économique, petite enfance,
patrimoine… À travers des exemples empruntés à différentes
thématiques, cet atelier montrera comment les services métiers peuvent
travailler avec OpenStreetMap. Loin d’être seulement une base dans
laquelle les collectivités peuvent puiser, OSM est également un
formidable vecteur de diffusion et d’amélioration de vos jeux de
données. C’est également un écosystème foisonnant d’applications et de
services. C’est enfin une communauté de contributeurs et contributrices
très active qui réalise 50 éditions par seconde au niveau mondial pour
ajouter, corriger, mettre à jour en permanence des données géolocalisées
et hautement qualifiées. 

Jean-Christophe Becquet, directeur d’APITUX et
vice-président de Fédération des pros d’OSM accompagne des projets
autour d’OpenStreetMap depuis 2012.  

Editrice d’iTop, logiciel ITSM open-source, Combodo s’est développée en diversifiant ses sources de revenus. Erwan Taloc, CEO et co-fondateur de Combodo, revient sur ce qui a motivé ces diversifications, les embûches mais aussi les succès rencontrés. « Opter pour une approche Open Source pour nous était avant tout un moyen de nous faire connaître dans un marché très concurrentiel. Cependant, avec le recul, cette approche est aussi une formidable opportunité de s’entourer d’une communauté dynamique qui pourra utiliser librement la solution ou encore suggérer des développements et des propositions d’améliorations. Quand tout n’est pas Open Source il faut absolument avoir une stratégie claire pour définir ce qui reste libre (reversé dans la communauté) et ce qui est réservé à la version commerciale de la solution. En effet, on peut très bien pratiquer l’open-core sans perdre son fondement open source. Il existe autant de modèles open-core que d’entreprises qui le pratiquent. L’open-core peut être très restrictif ou au contraire permettre un usage très complet comme dans le cas d’iTop community. Ce mode permet à Combodo d’apporter des capacités supplémentaires à nos clients et ainsi de financer notre R&D dont les développements bénéficient en retour à l’ensemble de la communauté. Il y a beaucoup d’idées reçues sur le sujet des modèles économiques et de la commercialisation de l’open-source. On oppose par exemple souvent les modèles SaaS et open-source, mais selon nous leur cohabitation est loin d’être impossible, tout en respectant les avantages et philosophies respectifs des deux modèles. Notre expérience nous amène à penser que cette combinaison peut même s’avérer vertueuse. La version SaaS nécessite des évolutions techniques qui enrichissent le code coeur open source mais apporte également un modèle économique plus équitable car lié à l’utilisation. Ce mode de contribution ajusté à la consommation des clients permet d’augmenter la capacité d’investissement de Combodo. Depuis sa création, Combodo est passée d’une société de services autour d’un produit open-source, iTop, à une société éditrice de logiciel. Ce qui nous permet de nous dédier davantage à la conception d’un produit pour tous. 

Erwan Taloc, Combodo

Dans cette conférence, nous partagerons notre expérience chez Vates sur l’adoption d’un modèle open source comme catalyseur de croissance.

Nous discuterons de notre approche pour développer une entreprise rentable en s’appuyant sur les principes de l’open source, non seulement en mettant à disposition notre code librement, mais en adoptant une transparence à tous les niveaux organisationnels.
L’accent sera mis sur l’importance de bâtir une culture d’entreprise autour de l’open source pour permettre une véritable participation communautaire et transformer cette philosophie en un véritable levier de croissance. 

Benjamin Reis, Vates

État des lieux sur les suites bureautiques collaboratives libres. Présentation des écarts fonctionnels et de support entre LibreOffice et OnlyOffice, des enjeux autour du format des documents. 

Marie-Jo KOPP CASTINEL & Philippe Scoffoni

NGI Zero Commons fait partie de l’initiative NGI (Next Generation Internet) du programme Horizon de la Commission européenne. Il propose un financement en cascade basé sur des appels à projets, ouvert à tous. NGI Zero Commons est le véhicule de NGI pour les 3 prochaines années : son objectif, financer le futur d’un Internet européen et des communs numériques basés sur l’open source, intègre une vision sociétale fondée sur la protection des données privées, l’inclusivité, les libertés publiques, la sobriété et la neutralité des réseaux. 

Pierre-Yves Gibello, OW2.

Après
Midi

Un atelier sur Tango Controls (https://tango-controls.org) – Tango Controls est un FOSS solution pour piloter des instruments scientifique et autres developpé à l’ESRF et utiliser dans plusieurs sites a travers le monde. 

 

GOTZ Andy, ESRF

La communauté OpenLLM France 🇫🇷 créée en juin 2023 fédère à ce jour, un écosystème de près de plus 450 entités (laboratoires publics de recherche, fournisseurs potentiels de données, acteurs technologiques spécialisés, fournisseurs de cas d’usage…). L’ambition de cette communauté est de construire des communs numériques d’IA générative réellement Open Source et maitrisés de bout en bout. La notion d’Open Source est à différencier du terme « Open Weights ». Pour respecter la définition de l’Open Source Initiative, il faut que les modèles soient entraînés à partir de jeux de données « blanches » d’apprentissage c’est-à-dire collectés de manière éthique, responsable, équitable et que ces datasets soient publiés sous licence libre permettant l’audit complet et l’évaluation. OpenLLM France 🇫🇷 collabore dès à présent avec les comités Alliance et LangIA afin de mettre à disposition bases de données valorisant de patrimoine français, francophone et européen dans l’entraînement d’IA génératives. La communauté est déjà démontré sa capacité « à faire » avec le modèle CLAIRE sorti en octobre 2023 avec la publication de l’intégralité des jeux de données (https://github.com/OpenLLM-France/Claire-datasets) qui ont servi à son entrainement. La communauté vient de lancer en janvier 2024 le pré entraînement “from scratch” un nouvau modèle (200 000 heures sur la machine Jean JAY planifiées entre janvier et avril 2024) dont l’objectif est de produire un premier LLM “français” performant sur la base de données blanches récoltées en fin d’année 2023. L’intervention lors de l’AlpOSS permettra de témoigner de l’avancement de nos travaux et des stratégies qui peuvent être mises pour disposer de LLM multimodaux Open Source et souverains. Exemple d’intervention réalisée lors de l’OSXP : https://youtu.be/wg3l3NxbnRk. 


Michel-Marie Maudet, Linagora

Concrétiser la migration de sa messagerie en Open source sans compromis sur les habitudes de vos utilisateurs. Dans le domaine de la messagerie électronique, de la théorie (l’Open Source c’est bien, on va prendre Thunderbird ou passer en web) à la pratique (on migre réellement) il y a un univers : les usages et les habitudes ! De par ses fonctionnalités avancées, la solution Outlook / Exchange (ou 365) de MS, a ancré des habitudes et besoins aux utilisateurs dont ils ne veulent plus se passer. Bonne nouvelle, une messagerie open source française, BlueMind, réconcilie la volonté d’Open Source et souveraineté avec la satisfaction des utilisateurs. Cette conférence présentera comment BlueMind, grace à la maitrise de l’ensemble de la solution, a réussi l’exploit d’être la seule solution à supporter Outlook nativement. Le support de certaines fonctionnalités avancées apportées par Outlook sera détaillé, ainsi que leur implémentation pour les rendre également disponibles via Thunderbird, le web et les mobiles ! Outlook, Thunderbid, web, mobiles, avec BlueMind tout est permis, sans compromis, avec le plus haut niveau de fonctionnalités et collaboration. Ceci ouvre la possibilité de différents scénarios de migration qui seront présentés, et qui avec la présence d’un éditeur permet de lever les freins et réellement concrétiser la migration de votre messagerie vers une solution Open Source.

Pierre Carlier, BlueMind

OpenDesk, financé initialement par le ministère de l’Intérieur allemand et organisé par Dataport / Bechtle / BMI / PWC, est une coopération entre plusieurs acteurs publics et privés pour construire une plateforme interopérable, intégrée, unifiée, 100% Open Source, intégrant des outils de productivité, collaboration, communication, certifiée C5 pour le déploiement au sein du gouvernement allemand.

 

Le projet regroupe aujourd’hui des éditeurs de solutions libres réputés : OpenExchange, NextCloud, Element / Jitsi, XWiki, Collabora, CryptPad, OpenProject, Univention (gestion des utilisateurs, groupes et portail d’accès aux services).

il est important de remplacer l’utilisation ultra-répandue, y compris dans nos administrations, des outils propriétaires proposés par les géants américains par des solutions sur lesquelles on peut garder le contrôle pour des raisons de souveraineté et de vie privée. openDesk se présente comme solution cohérente et soutenue par des acteurs européens et locaux. Nous donnerons un historique du projet, évoquerons les acteurs impliqués et leurs interactions, présenterons ses principes techniques fondamentaux, ses fonctionnalités et ses composantes. 

Raphaël Jakse, XWiki

Silverpeas est un éditeur de logiciel open-source spécialisé dans la plateforme collaborative. Nous souhaitons profiter de cette conférence pour vous parler d’un témoignage utilisateur : après avoir testé par eux-mêmes la plateforme collaborative libre de Silverpeas, la Métropole Châteauroux est venue à nous et restée notre client depuis maintenant plus de 8 ans. 

Yuan Shen, Silverpeas

Prenez connaissance de cette conférence :

L’Appli M », application phare de services numériques multimodaux (ou MaaS pour Mobility as a Service). L’appli M permet aux usagers :
de trouver les meilleurs itinéraires en transport en commun, covoiturage, autopartage, vélos, trottinettes…
de connaître les horaires et les perturbations en temps réel ;
de gérer le stationnement dans les parkings du cœur urbain ;
d’acheter les titres de transports et les abonnements.

Il ne passe pas une journée sans lire que nos enjeux de ressources énergétiques commencent aujourd’hui par la réflexion et surtout la mise en œuvre de meilleures pratiques IT, devant nous aider à réduire notre consommation énergétique.
Si répondre à des enjeux RSE est dans l’ère du temps, c’est bien parce que nous nous devons de changer nos usages et de réfléchir collectivement sur les bonnes façons d’y arriver. L’écoconception est l’affaire de tous les acteurs IT.

Présentation des 8 thématiques du RGESN (Référentiel général d’écoconception de services numériques): Stratégie Spécifications Architecture UX/UI Contenus Frontend Backend Hébergement

Quel impact en termes de développement et de suivi de projet pour les équipes dédiées au SMAAG ?

Témoignage de Sidi Mohamed, un des développeur concepteur de la solution “M” qui nous partagera son retour d’expérience :
– Passer en revue les critères du RGESN
Pour chaque règle du RGESN, croiser les critères d’acceptation avec la ou les bonnes pratiques des 115 Bonnes Pratiques de GreenIT. Ces bonnes pratiques sont souvent plus unitaires et plus proches de la technique que du métier.
– Énoncer un ensemble de recommandations en précisant leur impact et en évaluant le coût de leur mise en œuvre.
– Prendre une photo » du système actuel afin de pouvoir comparer la performance avant et après l’implémentation des recommandations. Pour le frontend, l’outil Lighthouse de Google permet une telle comparaison assez rapidement. Côté backend, nous avons utilisé Locust, un outil Python qui permet de créer des scénarios d’utilisation de notre serveur pour réaliser de véritables tests de charge.

Concrètement, il est essentiel de s’assurer d’une mise en œuvre technique appropriée des différentes couches de l’application :
Pour le frontend, on cherchera les axes d’amélioration tels que le temps nécessaire pour que le navigateur restitue le premier élément de contenu DOM, le temps nécessaire pour que la page devienne entièrement interactive ou encore le temps total bloquant de toutes les longues tâches lors de la navigation vers l’application. Il est nécessaire de compléter cette analyse par une analyse manuelle, qui implique notamment d’examiner, entre autres, le temps de manipulation du DOM, la taille du javascript, le temps d’exécution du javascript.
Pour le backend, il s’agit principalement de minimiser la charge du serveur. Par exemple, pour les données en temps réel, il est préférable d’adopter un système de push du serveur vers le ou les clients, ce qui est plus adapté à l’écoconception. Il est également important de mettre en place une architecture correspondant aux besoins métiers (les microservices sont excellents dès qu’on se retrouve dans des situations complexes). Il existe plusieurs patterns pour optimiser la sollicitation des serveurs logiques (Circuit Breaker, Retry Pattern…).
La gestion des données est également importante : il convient de mettre en place un système de cache robuste et d’éviter les requêtes dans les boucles…
Finalement, ce qu’il faut surtout retenir pour un Concepteur/Développeur, c’est qu’on fait naturellement de l’éco-conception en appliquant systématiquement les bonnes pratiques de la conception d’un système informatique.

Sidi-Mohamed Aidira & Christophe Lancian, Sully Group

 

Prenez connaissance de cette conférence :

Exposer la gestion d’une communauté du libre, au travers du projet Démarches Simplifiées. Ce projet est initialement (et encore aujourd’hui) développé par des développeurs de l’État qui n’ont peut-etre pas le meme niveau de conscience de l’intéret d’une communauté autour d’un logiciel libre qu’on souhaite partager et faire vivre. 

Pascal Kuczynski, Adullact

Une coopérative du numérique d’intérêt général, ça fait quoi ? multi est une coopérative, basée à Paris et Grenoble, qui conçoit des services numériques pour le secteur public. Quels sont les avantages d’une coopérative pour les travailleuses et travailleurs du numérique ? Comment vendre et faire du logiciel libre au sein des administrations ? À travers l’exemple de multi, nous présenterons des acteurs, méthodes et idées qui peuvent inspirer l’écosystème du bassin isérois et au-delà. 

Johan Richer, Multi Coop

L’environnement téléphonique en entreprise est en constante évolution, avec un rapprochement notable cette dernière décennie entre les départements IT et Télécom au sein des organisations. Les téléphones IP matériels et les serveurs physiques sont progressivement complétés, voire remplacés, par des postes de travail sur PC et des serveurs virtualisés, ou même par des solutions offertes en mode SaaS par les fournisseurs de service. Le renforcement du télétravail requiert des solutions permettant la mobilité des utilisateurs et amène de nouvelles problématiques de sécurisation du réseau et des communications. Enfin, l’essor des smartphones dans les années 2010 a rapidement conduit à l’émergence d’applications de communication propriétaires pour le marché de masse, qui pose de nouveaux défis aux développeurs de solutions de télécommunication.

Jehan Monnier, Belledonne Communications

Nous sommes ravis de vous accueillir à notre atelier où nous partagerons notre expertise sur l’optimisation de la gestion des services informatiques grâce à nos différents plugins sur GLPI, développé par nos soins.
Au cours de cet atelier interactif, nous vous guiderons sur la réflexion à avoir en mettant l’accent sur l’amélioration de l’expérience utilisateur et l’efficacité opérationnelle qu’il est possible d’avoir.

Alexandre Tur, Eoris

L’idée de la conférence et est présent la démarche produit autour de tracim et de la confronter avec la réalité des usages qui en sont faits. On parlera donc des usages réels faits par nos clients et utilisateurs, qui sont parfois proches de ce qu’on conçoit et parfois très éloignés. Un parallèle sera également fait avec des outils plus  techniques pour finalement conclure sur l’importance de l’appropriation de l’outil (qu’il s’agisse de collaboration ou autre) par les équipes. 

Damien Accorsi, Algoo

Le travail en silo représente l’une des causes majeures de l’échec des projets numériques au sein des entreprises. Comment optimiser la collaboration inter département en tenant compte de ces frontières invisibles ? Décloisonner l’entreprise est crucial pour fluidifier les échanges, améliorer l’efficacité au quotidien et assurer une bonne adhésion des collaborateurs pour atteindre les objectifs de l’entreprise. En pratique, il existe des méthodologies et des solutions éprouvées pour combler le vide et ainsi donner de la confiance pour tisser de meilleurs liens entre les départements et les personnes. La gestion de processus métiers vise à répondre aux différents objectifs : rendre compréhensible les façons d’opérer et clarifier les rôles et les responsabilités, encourager et simplifier la communication donnant l’accès aux données nécessaires pour prendre des bonnes décisions, capitaliser sur les systèmes et les savoir-faire existants, donner du sens au travail des collaborateurs mettant les activités dans la perspective de bout-en-bout ou bien de répondre aux besoins et attentes des clients. Haris Subasic, Pre Sales Director chez Bonitasoft, vous partage les clés de ces méthodologies applicables à votre entreprise. 

Haris Subašić
Bonitasoft

La gestion des adresses IPs au sein d ‘une DSI fait face à des problématiques peu souvent résolues : comment partager l’information, gérer les demandes, avoir des rapports, l’intégrer à la CMDB… en résumé : comment se libérer des tableurs ? TeemIp, logiciel open source basé sur le framework iTop, se propose de répondre à l’ensemble de ces questions. Depuis 2010, date de démarrage du projet, la solution s’est aussi enrichie d’extensions orientées DDI (gestion du DNS et du DHCP), Réseau (développement de la CMDB ) et Data Center (gestion du câblage). 

Christophe Naud, TeemIP

Les notebooks Jupyter sont un outil open source très populaire dans les domaines de la science des données et du calcul scientifique, permettant aux utilisateurs de combiner du code, du texte et des éléments multimédia au sein d’un même document.

L’écosystème Jupyter est vaste et complexe, avec différents projets et bibliothèques fonctionnant ensemble pour permettre la programmation interactive et la science des données. Dans un premier temps, nous explorerons l’écosystème Jupyter, en passant en revue les principaux projets et bibliothèques.

Nous verrons comment les différents travaux au sein de l’écosystème Jupyter ont conduit au récent projet JupyterLite : une distribution Jupyter fonctionnant intégralement dans le navigateur sans composants côté serveur. Un avantage significatif de cette approche réside dans la facilité de déploiement et l’accessibilité au plus grand nombre.

JupyterLite est désormais de plus en plus adopté par les enseignants et plateformes éducatives en ligne pour fournir un outil facilement accessible pour l’apprentissage de la programmation, l’analyse de données, le calcul scientifique et bien plus encore !

Jérémy Tuloup, QuantStack

Lancée en 2022, la FPOSM est l’aboutissement de plusieurs années d’échanges entre les professionnels d’OpenStreetMap. Elle s’appuie sur des valeurs partagées et inscrites dans notre charte éthique.

L’association compte aujourd’hui une vingtaine d’entreprises. Elle offre un espace de confiance et de partage entre ses membres. Elle mène des actions de sensibilisation, notamment autour de la licence ODbL. Elle représente les pros auprès de la Fondation OpenStreetMap, des contributeurs et contributrices, des collectivités et des entreprises.

La FPOSM est présente notamment au SotM (State Of The Map), la rencontre annuelle des contributeurs et contributrices OpenStreetMap, aux GéoDataDays. Nous souhaitons vivement participer à cette première édition d’AlpOSS.

APITUX compte parmi les 9 membres fondateurs et Jean-Christophe Becquet est vice-président de l’association. 

Jean-Christophe Becquet, Apitux.

Présentation du socle technique, de l’histoire de la création et de la roadmap d’AgentJ. 

Cyril Zorman, Probesys